Mon mois de janvier

Ce mois-ci, j’ai lu onze livres : la Lettre au père de Franz Kafka, La Femme pauvre de Léon Bloy, The Essex serpent de Sarah Perry, Introduction à l’analyse stylistique de Catherine Fromilhague et Hernani de Victor Hugo.

J’ai aussi relu Le Parfum de Patrick Süskind, lu la nouvelle Fiction d’Alice Munro, le roman Une Vie de Maupassant, 1984 de George Orwell, Mes départs de Panaït Istrati ; et j’ai terminé ce mois avec Les droits de l’écrivain suivi de Discours de Stockholm de l’auteur russe Alexandre Soljénitsyne. 

En ce qui concerne les films, je suis allée au cinéma voir le dernier Star Wars, qui était gé-nial et bien mieux que celui d’il y a deux ans, la représentation des minorités (femmes et personnes racisées) fait vraiment plaisir, et j’ai été particulièrement reconnaissante pour un passage qui ouvre la porte à une réflexion sur le végétarisme et notre empathie envers les animaux ; ainsi qu’aux réflexions amorcées sur le problème des classes et notamment de la haute bourgeoisie (les gens riches, quoi). Je suis aussi allée voir L’échange des princesses, un film français très intéressant, avec une héroïne bisexuelle (ce n’est pas dit mais ça me paraît assez évident) que j’ai adorée, et un travail historique très bien mené. Chez moi, j’ai regardé le film Call me by your name que j’aime de tout mon cœur, et dont la bande originale est une véritable réussite. À présent, je n’ai qu’une seule envie : lire le livre duquel l’histoire a été tirée, Call me by your name d’André Aciman. J’ai aussi regardé un documentaire Arte sur le poète Paul Celan (que j’adore), intitulé « Écrire pour rester humain » et qui est disponible sur youtube. 

Côté séries, j’ai dévoré les deux saisons de One day at a time, qui est, sans mentir, la meilleure série que j’ai jamais vue en termes de conscience politique et d’ouverture. On y suit le quotidien d’une famille cubaine aux États-Unis, et des thèmes primordiaux y sont abordés avec justesse et intelligence (mais aussi beaucoup d’humour!) : féminisme, sexisme, racisme, dépression et anxiété, orientations sexuelles et diversité des genres (avec utilisation correcte du pronom neutre pour les personnages non-binaires!). La série est disponible sur Netflix et sûrement trouvable sur internet, et je suis impatiente que la saison 3 sorte parce que c’est une série tout simplement nécessaire et merveilleuse (j’ai beaucoup pleuré, et beaucoup ri). 

Sinon, j’ai aussi écouté un podcast de France Culture sur Émile Zola, et je suis allée deux fois au musée, la première fois pour une visite du Musée Masséna (à Nice), et la seconde fois pour une exposition sur la sculptrice contemporaine Liz Magor, dont j’ai beaucoup aimé le travail. 

Et, comme d’habitude, on finit cet article avec quelques articles et vidéos vers lesquel-les je vous renvoie :

• De Moscou à Irkoutsk, traverser l’immense Russie avec Michel Strogoff de Jules Verne du blog Vague culturelle
• Tu t’en fous de ce que je raconte ? – les pratiques des hommes et des femmes dans la conversation du blog Dans mon Tiroir
• Toutes les vidéos de la semaine anti-sexiste de La Carologie
• What is cultural appropriation ? de marinashutup
• What is : ANARCHY de Kat Blaque

bises, emi

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